2024 : la saison impressionniste…

15 avril 1874. Assoiffés d’indépendance, Claude Monet, Auguste Renoir, Berthe Morisot, Camille Pissarro, Alfred Sisley ou encore Paul Cézanne décident de s’affranchir des règles en organisant leur propre exposition : l’impressionnisme est né ! De nombreux événements culturels célébreront, tout au long de cette année, les 150 ans de ce mouvement pictural révolutionnaire. Mais quelle meilleure manière de s’imprégner de la culture impressionniste que d’arpenter l’écrin givernois, véritable palette à ciel ouvert et intarissable source d’inspiration pour le maître des lieux ?

C’est un jardin toujours plus fidèle à l’esprit de Claude Monet qui vous ouvrira ses portes le 29 mars prochain. Parmi les nouvelles élégantes qui illumineront le printemps figure la fritillaria raddeana, une plante bulbeuse qui produit d’onctueuses clochettes jaune pâle subtilement ponctuées de vert et surmontées d’une couronne de feuilles. Citons également la fritillaria pallidiflora mais aussi de nouvelles variétés de glaïeuls, lys et crocosmias, ces exquises fleurs en entonnoir groupées en épis. Quant à la tulipe Shirley, variété ancienne à fleurs blanches bordées de violacé, elle fera son grand retour dans les jardins… A la plus grande joie de ses (nombreux) admirateurs ! Dans un Clos Normand protégé par un mur flambant neuf -celui qui court du grand portail jusqu’au tunnel a été restauré-, la traditionnelle scène du tableau des pivoines sera, en outre, recréée.

«Sans les saules, dont les lianes mélancoliques accrochent le bassin, les nymphéas sembleraient flotter au ciel», aimait à répéter Claude Monet. C’est pour faire écho aux mots du peintre que deux nouveaux saules ont été plantés sur le pourtour de l’iconique bassin aux nymphéas. Enracinés dans un lieu de mémoire, ces nouveaux pensionnaires impriment déjà leur silhouette impressionniste dans ce miroir d’eau si cher au maître des lieux. Encadré par de nouvelles palissades japonaises, le jardin d’eau n’aura jamais été aussi zen !

Que serait une nouvelle saison à Giverny sans les traditionnelles lectures de Philippe Piguet ? Historien et critique d’art, le bel arrière-petit-fils de Claude Monet viendra, au détour de trois conférences, nous raconter l’oeuvre et le quotidien du maître des lieux avec toute la verve qui le caractérise.

L’année 2024 sera également marquée par une nouveauté éditoriale. Rédigés par l’historienne d’art Claire Joyes,  «Les carnets de cuisine de Claude Monet à Giverny» disposeront, cette saison, d’une version anglaise vendue exclusivement dans notre boutique. Une boutique qui va accueillir, à sa réouverture, un nouvel objet dans l’air du temps. Un magnet (Ask Mona) équipé d’un QR code et qui, par le truchement de l’intelligence artificielle, va vous permettre de converser avec Claude Monet !